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Ralentir...pour mieux repartir.

Nous avons eu un long passage à vide, tant sur ce blog que par rapport au projet. Je vais parler uniquement en mon nom pour l’instant, mais c’était quand même plutôt collectif ;-) Sans me l’avouer à moi-même, sans trouver les mots pour le dire à l’autre, j’avais peur, j’étais démotivée, je ne SENTAIS plus le sens. je le connaissais, pourtant: faire un film sur ce en quoi je crois, sur mes valeurs, me mettre au monde en l’assumant « publiquement », oser enfin réaliser ce pour quoi je suis là, libérer ma créativité dans la société dans laquelle je vis, l’offrir. Hum…et pourquoi tout à coup, tout cela n’était plus qu’une théorie à laquelle je ne me sentais plus reliée? Quelle barrière se dressait en moi? je ne sais pas si je peux déjà la nommer. Mais je sais que j’ai peur, j’ai une trouille bleue de faire ce en quoi JE CROIS LE PLUS, et de montrer ça à tous, et de l’exposer nu aux regards, aux critiques, aux jugements… et pourtant! J’en ai envie, d’entrer dans la cour des grands, de ceux qui osent, qui s’exposent, pas pour de faux, pas derrière un rôle, non, qui exposent Qui Ils Sont Vraiment… J’ai envie de me sentir adulte et bien ancrée en montrant ce film, prête à tout entendre sans me démonter. Pas envie qu’on me fasse comme aux enfants, « ah oui c’est très très beau ton dessin/film hein! » de peur de me blesser. Bref. Je m’éduque donc (je m’é-duc-donc!) en faisant ce film sur l’éducation. Et ceci figurera dans celui-là. C’est au moins l’expérience viva,nte d’éducation la plus proche du film, puisque c’est (en partie) moi qui le fait, et c’est la mienne!!! Ainsi, il m’était difficile de filmer, d’avoir ENVIE, car l’envie vient de l’amour, et non de la peur. aujourd’hui je peux écrire, je peux dire que la peur diminue et que l’amour grandi, et que l’envie revient à la vie. Ouiiii :-) Je ressens à nouveau le sens, et pour preuve, nous avons des contacts et des idées qui pleuvent. Parmi ceux-là, nous avons choisi la prochaine étape: Saraguro, les Andes au Sud de l’Equateur, où une communauté indigène a créé une école alternative. Malheureusement, elle a été en partie récupéré par l’état…qu’importe, ils sont en train d’en construire une autre ^^ Ensuite: Vilcabamba, la communauté Chambalabamba, où une autre école libre existe, 3 jours par semaine. J’ai l’impression qu’il s’agit davantage d’un aménagement du unschooling, il ne semble pas y avoir d’éducateurs comme chez Montessori par exemple…à voir! Et dans les idées, il y a notamment le fait que le film prend une tournure de plus en plus personnelle, avec des moments comme une sorte de témoignage de notre aventure intérieure, un "journal de bord" de notre évolution, nos difficultés… je ne vous en dis pas plus, vous verrez! Et après tout ça, loin là-bas…le Pérou!


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